Syracuse

Avis des lecteurs

• Ma critique de Le court des grands 4/5

  douze courts métrages présents sur un double DVD regroupant 6 des mes réalisateurs préférés : Guernica : 4* format court en N&B coécrit et réalisé par Emir Kusturica en 1978 a reçu le premier prix au Festival du film tchécoslovaque. Réalisé à l'Académie des arts du spectacle (FAMU) à Prague, c'est le premier court métrage du futur réalisateur des excellents films "Le Temps des Gitans" (1988), "Arizona Dream" (1993), "Chat noir, chat blanc" (1998) et " Promets-moi" (2007) … Même si elle n'est techniquement pas parfaite, l'image est saisissante, Picasso oblige. Boy and bicycle :3* : Ce premier film, réalisé par Ridley Scott en 1965, Sous le prétexte d'une balade en vélo que fait son frère Tony Scott, ce format court en N&B nous gratifie de quelques jolis plans de la ville étrangement déserte de Hartlepool en Angleterre. Le Gros et le maigre : 2* Format court de 1960 dans lequel Roman Polański est à la fois réalisateur scénariste et acteur. Le scénario délirant nous délivre une ambiance navigant entre le drame et l’humour mélancolique. Le pitch : Un serviteur se dévoue corps et âme pour distraire son maître. "1:42:08 to qualify" de par George Lucas : 3.5 * Ce format court a été écrit et réalisé par George Lucas en 1966. Il nous présente les essais d'une Lotus 23, barquette conçue par Colin Chapman pour les courses d'endurance. La voiture a été modifiée pour les besoins du film. Caméra en bord de piste ou embarquée, George Lucas réalise un documentaire, sans dialogues, bien monté et assez attractif. "The Lift " de Robert Zemeckis : 3* : Ce premier format court a été écrit et réalisé par Robert Zemeckis lors de son cursus d'université de Californie en 1972. Une belle image pour ce Drame fantastique en N&B et sans dialogues montrant les avantages et les pièges des instruments de la vie moderne. "L'Avant dernier " de Luc Besson : 2* Format court en Noir et Blanc réalisé par Luc Besson en 1981, dans le style catastrophe qu’il reprit dans « Le Dernier Combat » en 1983. Les décors de cette fiction sont d’enfer et les costumes pour le moins originaux. Le scénario, coécrit avec Pierre Jolivet est, noir, fantastique, mais d’un intérêt très limité. La bande musicale synthétique et baroque d'Eric Serra finit par lasser.

  M. DEBRIL Alain - Le 17 janvier 2025 à 10:33