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Mademoiselle de la Ferté
Attention: téléchargement non autorisé dans certains pays. Lire la note sur le droit d’auteur. Auteur décédé en 1962.
«Mademoiselle de La Ferté» est un roman centré sur le destin d'Anne de La Ferté, jeune fille noble, fière et introvertie, dans le Sud-Ouest de la France à la fin du XIXe siècle.
Anne est issue d'une vieille famille aristocratique landaise. Son père, le comte Michel de La Ferté, est un idéaliste fantasque, ruiné par des projets agricoles utopiques. Après sa mort accidentelle en 1877, Anne, âgée de 17 ans, prend en main la gestion des affaires familiales. Elle découvre une situation financière catastrophique : il ne reste que deux maisons, toutes deux hypothéquées. Avec détermination, elle convainc sa mère de vendre la maison familiale de Dax pour conserver la Crouts, une maison de campagne avec terres. Anne renonce alors à retourner au couvent, prend les rênes de la vie domestique et fait preuve d'une maturité étonnante.
À la Crouts, Anne vit recluse avec sa mère, dans une grande solitude. Son caractère se révèle austère, fier et lucide. Elle s'accommode d'une existence modeste, sans se plaindre, et explore les environs. Elle observe la nature, les marais, les paysans — notamment Isabeline, une vieille femme du coin — et les propriétés voisines.
Un jour, elle aperçoit un chasseur avec un chien blanc près des marais. Elle apprend qu'il s'agit de Jacques de Saint-Selve, héritier d'une riche famille bordelaise et propriétaire de la villa voisine, la Pelouse. Les deux familles sont parentes lointaines, mais s'étaient éloignées, notamment en raison du refus de la famille Saint-Selve d'aider financièrement les La Ferté autrefois.
Jacques revient à la Pelouse pour la chasse. Peu à peu, une relation ambiguë s'installe entre lui et Anne. Une chasse au râle d'eau cristallise la tension : Anne demande à Jacques d'épargner l'oiseau, ce qu'il fait... avant de le tuer en traître. Ce geste symbolise leur incompréhension mutuelle...
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