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Deux femmes et un jardin / Anne Guglielmetti
Livre
Edité par Interférences. Paris - 2021
Entre trois êtres qui semblent voués à la solitude, deux femmes que tout sépare ? l'âge, le mode de vie, les expériences ? et un jardin à l'abandon, un lien va se créer par-delà les mots, un lien salvateur pour tous les trois. Ce petit récit à la fois concret et suggestif nous entraîne dans le monde secret et délicat de ces affinités profondes, inexplicables, souvent indicibles, qui aident à grandir, à croître et à mûrir. Que l'on soit une femme simple et timide d'un certain âge, une adolescente rebelle ou un jardin livré aux mauvaises herbes, il suffit parfois d'une rencontre improbable pour retrouver le goût de la vie et poursuivre sa route. " Dans l'ombre grandissante, tournées vers un marronnier dont le faîte s'empourprait dans le crépuscule, nous nous tenions côte à côte sur la passerelle d'un navire qui avait, à notre insu, largué les amarres et entamé un voyage qui durerait plusieurs années, dure toujours... "
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L'équipe des ludo-bibliothécaires
Une femme de ménage, la soixantaine fatiguée, pleinement en âge de prendre sa retraite reçoit en héritage, d’une personne restée indéterminée, une maison, “une vraie maison de poupée”, dans le département de l’Orne, en Normandie. Et c’est l’occasion pour Mariette Copiel de donner sa démission à ses employeurs, de résilier le bail de son petit logement situé sous les toits, au sixième, et de quitter la grande ville pour ce hameau perdu de La Gonfrière, et vivre dans cette maison isolée et abandonnée. Il y aura la rencontre improbable avec Louise, une adolescente délaissée par les adultes, qui dira qu’elles étaient gauches dans leur découverte mutuelle, “toutes deux terriblement gênées, comme lourdes de choses que nous ne savions pas où déposer.” Enfin, il y aura le jardin à façonner, à caresser, à admirer – pour mettre au pas “les désillusions d’autrefois, plus cuisantes que l’ortie, plus acérées que la ronce.” C’est un très beau texte d’une romancière discrète, un texte plein de pudeur et délicatesse, sans effets de manche, économe, sur les hasards d’une amitié improbable, sur la nature, sur les saisons et sur le temps lent, celui des murs et des vieilles bâtisses. David - Médiathèque André Malraux
L'équipe des ludo-bibliothécaires - Le 16 avril 2021 à 17:35