Syracuse

Towerfall

Au cœur d’un univers médiéval fantasy, des archers s’affrontent les uns les autres ou luttent contre des hordes de monstres. Towerfall propose à plusieurs joueurs – de un à quatre – de prendre part à ces joutes (sur le même écran) dans des arènes fixes en 2D*.

Sauter, esquiver, tirer des flèches et les récupérer, telles sont les actions de base que vous pourrez réaliser. Seuls ou en équipe, en coopération ou en versus, vous bataillerez au sein de plusieurs décors évocateurs – de la sombre forêt à la cour du roi, en passant par la forteresse de glace ou la cité engloutie –, aux configurations variables et particularités propres (des flèches spécifiques ou des pièges par exemple). Parfois apparaitront des coffres offrant des bonus (des ailes pour voler, un bouclier, etc.) ou des orbes d’environnement (pénombre, murs de lave, temps ralenti…).

Au premier abord, Towerfall pourra surprendre par son esthétique simple, en pixel art. Avec ses combats parfois chaotiques, elle est pourtant très adaptée car très lisible. Elle porte également parfaitement l’ambiance fantasy du titre, tout comme les musiques et bruitages, aux sonorités rétro entrainantes.
Immédiat à prendre en main, le jeu réserve une bonne courbe de progression et de maîtrise, grâce à la richesse du contenu proposé et une maniabilité très précise. Towerfall est donc un titre amusant et captivant, jouable à plusieurs, que tout le monde ou presque pourra appréhender lors de parties courtes… ou pas !

(*) : en opposition aux jeux en 3D, le jeu affiche donc un simple plan en deux dimensions.

Développeur : Matt Thorson Prix : payant, avec extension optionnelle « Dark world » payante également Langue : anglais (peu de textes en dehors des menus) Plateformes :  PC et Mac, Playstation 4, Ouya Conditions et date de test :  version 1.02 sur Playstation 4 en septembre 2015. Type de jeu/genre : action multi-joueurs en local (en affrontement ou en coopération). Publics : de 1 à 4 joueurs, à partir de 7 ans. Plaira à tous les publics, enfants comme adultes, qui apprécient de jouer ensemble. Niveau et difficulté : facile à prendre en main, possibilité de progression importante (connaissance des niveaux, maîtrise du personnage…). En mode coopération, plusieurs modes de difficulté sont disponibles, dont certains très prononcés. Durée de vie : des dizaines d’heures, dès lors que l’on accroche au jeu, grâce aux nombreux niveaux, paramètres et options. En coopération, les différents niveaux et modes de difficulté permettent là aussi d’y passer des heures. De plus, l’extension ajoute, entre autres, de nouveaux décors et variantes. Compétences utilisées : coordination et dextérité pour manier son personnage ; observation, prise de décision et réaction rapides pour jouer, puis maîtriser le jeu ; coopération et coordination pour le jeu en équipe. Autres jeux plus ou moins proches : la série Bomberman (disponible sur de multiples plateformes : Nintendo DS, Xbox 360, PC, etc.) ; la série Super Smash Bros (disponible sur les consoles Nintendo) ; Powerstone (Sega Dreamcast, Sony PSP).

Tiny Thief

Tiny Thief est un jeu d’aventure de type point & click et d’infiltration. Vous incarnez un petit voleur, défendant les plus pauvres, qui au cours de chaque mission doit récupérer un objet à l’insu de ses ennemis. Pendant les différentes missions, il devra voler le trésor d’une bande de pirates, et sauver la princesse du royaume des griffes du chevalier noir.

 Divisé en plusieurs épisodes (une mission = un épisode), on suit l’évolution de notre « Robin des bois ». Il est nécessaire d’observer l’environnement pour deviner la manière dont on obtiendra l’objet tant convoité. Mais il faut aussi faire preuve de timing pour ne pas se faire repérer par les ennemis, ou encore appuyer au bon moment pour déclencher une action. Le joueur devra aussi obtenir des objets « extras » afin de débloquer les niveaux suivants.

 Les enfants seront les premiers à tomber sous le charme visuel de Tiny Thief.  C’est un univers attrayant, original, au graphisme coloré et stylisé un peu enfantin. Le jeu est doté de  mécanismes simples et très accessibles. L’humour, l’ambiance et la variété des situations pourront également plaire aux adultes. Les musiques sont en adéquation avec l’univers graphique du jeu : de jolies et courtes ritournelles qui vous resteront très vite dans la tête.  Tiny Thief vous donnera l’occasion de découvrir le genre aventure point & click avec en plus une composante intéressante d’infiltration.

Développeur : 5 ants Prix : payant Langue : français Plateformes :  iOS, Androïd Conditions et date de test : version 1.1.0 sur iOS 7.1 (ipad 4) – le 10/05/2014. Type de jeu/genre : point & click, infiltration Publics : tous publics, à partir de 7 ans (accompagné d’un adulte). Un joueur actif, mais entraide possible entre les joueurs. Niveau et difficulté : facile, d’autant qu’une aide est consultable une fois par jour. Il faudra en revanche réfléchir un peu plus pour trouver tous les objets extras. La prise en main tactile est aisée. Durée de vie : 5h en moyenne, selon que l’on cherche à obtenir les 3 étoiles à chaque niveau ou pas. Compétences utilisées : observation, réflexion, analyse, imagination pour deviner à quoi peuvent servir certains objets, observation et décision pour agir avec le bon timing. Autres jeux plus ou moins proches :  Machinarium (iOS, Androïd, Blackberry, PC Windows, Linux, Mac, PS3, PS Vita) ; Beyond Good and Evil (réédition HD sur PS3 et Xbox 360, versions originales sur Playstation 2, Gamecube et Xbox) ; Zack and Wiki (Wii) ; Dokuro (PS Vita sur le PSN, iOS, Androïd) ; Mark of the Ninja (Xbox 360, PC, en téléchargement).

The Room

Dans une demeure inconnue, au centre d’une pièce obscure, se trouve un coffre. L’ouvrir va demander d’activer les multiples mécanismes qui le protègent en recherchant clés, trappes, serrures, et en résolvant ses énigmes. Le coffre révèle rapidement son contenu : une boite, elle-même bardée de nouveaux dispositifs à déjouer… Mais que peuvent bien cacher ces objets ? Quelle est leur histoire ? Seules recherche et patience permettront, peut-être, de percer leur mystère…

The Room propose une prise en main tactile simple et naturelle. Relativement immersive, elle vous donne le sentiment de manipuler la boite : on glisse le doigt sur l’écran pour tourner autour de l’objet, on zoome sur certains détails significatifs et on active les mécanismes de manière intuitive et logique. On récupère et on utilise également divers objets, à l’instar de l’oculaire qui permet de dévoiler des éléments invisibles à l’œil nu.

L’environnement minimaliste du titre met en valeur des boites à l’esthétique très travaillée et aux nombreux détails. Proposant une ambiance forte et un ton plutôt ado/adulte, le jeu est captivant, même pour des enfants, pour peu qu’ils soient aidés par un adulte (la présence de ce dernier pourra aussi adoucir l’atmosphère un rien pesante du titre). Enfin, sa jouabilité intuitive et ses énigmes motivantes intéresseront les amateurs de jeux de réflexion en tous genres.

Développeur : Fireproof Games Prix : payant Langue : français Plateformes : iOS, Androïd Conditions et date de test : version 1.0.3 sur iOS 7.1.1 (iPad 4) – le 03/06/2014 Type de jeu/genre : réflexion, puzzle, mystère Publics : tous publics à partir de 8 ans (aidé par un adulte). Un joueur actif. Niveau et difficulté : le jeu est très facile à prendre en main. La difficulté est moyenne pour peu que l’on observe et recherche bien tous les éléments cachés et que l’on réfléchisse à leur utilisation. Des indices deviennent accessibles au bout d’un certain temps si le joueur est bloqué. Durée de vie : quelques heures pour finir le jeu. Compétences utilisées : observation et recherche pour repérer tous les éléments significatifs cachés. Réflexion, logique et concentration afin de résoudre les énigmes et puzzles une fois les divers éléments qui en font partie trouvés. Autres jeux plus ou moins proches : The Room 2 (iOS et Androïd) ; Myst et Riven (de très nombreuses plateformes accueillent ces jeux, dont les PC Windows, les Macintosh et les systèmes sous iOS) ; L’Amerzone (PC Windows, Macintosh, iOS, Androïd).